La checklist des questions à se poser pour lancer sa marketplace de services

Vous avez un projet et vous vous interrogez sur les principales questions à se poser avant de lancer une marketplace de services ? Notre expert vous explique les cinq questions à se poser pour assurer le succès de votre projet.

1. Comment vendre mes services ? 

Grâce à l’expertise acquise avec le lancement de plus de 150 marketplaces, Cocolabs est en mesure de vous donner cinq pistes pour répondre à cette question en fonction de la nature de votre service : 

–> 1) S’il est COMMODITISÉ, c’est-à-dire que vous pouvez le décrire et en fixer le prix à l’avance. Dans ce cas, vous aurez trois façons potentielles de déterminer le prix : 

• Par unité de temps, comme pour le nombre de nuits dans un hôtel sur les marketplaces de location à l’image de Misterbnb, une plateforme dans l’esprit d’Airbnb qui aide la communauté LGBTQ à trouver un logement. 
• Par prix au siège, par exemple lorsque vous réservez une place au cinéma  
• Ou bien par prix au service, ce qui signifie que le prix est fixé à l’avance, comme sur la plateforme Co-racer, une marketplace de location qui vous permet de réserver une expérience sur des circuits de course européens. 

–> 2) S’il s’agit d’un service NON COMMODITISÉ, c’est-à-dire que la réservation nécessite une conversation longue et approfondie entre les deux parties, il existe deux façons de fixer son prix :

• La méthode du prix par devis, qui signifie que le prix sera discuté entre le demandeur et l’offreur. Spacefy, une plateforme de location d’espaces, utilise par exemple ce modèle. 
• Ou l’appel d’offre, qui est une discussion entre plusieurs personnes lancée par l’offrant. Connecting freelance, qui met en relation des entreprises et des freelances SAP, est un bon exemple de ce type de plateforme. 

2. Qui va initier la conversation ? 

Vous avez deux possibilités pour répondre à cette question :

• L’OFFREUR expose ses services et va donc initier la conversation avant le processus de réservation et de paiement.
• Le DEMANDEUR exprime ses besoins et l’offreur lui répond s’il est disponible.

Bien évidemment, le choix du modèle reste à l’opérateur de la plateforme, en considérant ce qu’il estime être le meilleur pour l’expérience client. Finalement, le plus important est que les acheteurs et les vendeurs puissent se rencontrer. 

3. Comment gérer mes utilisateurs ? 

Lorsque vous choisissez comment vous allez gérer vos utilisateurs sur votre plateforme de services, deux modèles de marketplaces s’ouvrent à vous : 

• Une plateforme fermée, sur laquelle l’opérateur devra vérifier le profil de certains ou de chaque utilisateur pour les valider afin d’accéder à la marketplace. Ce modèle se retrouve souvent sur les marketplaces b2b et les plateformes d’eprocurement. 
• Une marketplace ouverte, dont tout le monde peut devenir un utilisateur sans aucune certification. Ce modèle est plus courant sur les marketplaces b2c et les marketplaces c2c. 

Le choix du modèle dépend réellement de la valeur que vous souhaitez apporter à votre marketplace de services et du modèle de revenus. C’est pourquoi vous pouvez aussi avoir une plateforme Switch. C’est-à-dire une plateforme sur laquelle chaque demandeur peut également être un offreur. Ce modèle ne peut se retrouver qu’avec plateforme sur laquelle les deux utilisateurs disposent du même statut : à savoir B2B ou C2C. 

4. Quel est mon modèle économique ? 

Il existe 6 modèles économiques dans le secteur des marketplaces : 

• À la commission : L’opérateur prendra une commission sur chaque réservation ou vente. À titre d’exemple, nous pouvons citer Airbnb ou 360travaux, une marketplace de services permettant de trouver des constructeurs pour la rénovation de votre maison.
• À l’abonnement : Les utilisateurs payent pour accéder à la plateforme et l’utiliser réellement, avec ou sans période d’essai. C’est le cas de Malt ou de Fiverr, des marketplaces de freelance. 
• Basé sur les leads : Il n’y a pas de transactions, l’opérateur gagne de l’argent sur chaque lead capturé en guise de compensation. 
• Freemium ou Ad based : Gratuit mais nécessite des paiements pour débloquer certaines fonctionnalités.
• Le modèle de frais d’inscription : Chaque fois qu’il y a une nouvelle annonce, il faut payer pour qu’elle soit publiée officiellement. 
• Non transactionnel : Il s’agit là uniquement d’afficher des services et non de générer des revenus. C’est souvent le cas pour les sites gouvernementaux ou les ONG comme DRCA. 

Jusqu’à présent nous avons vu quatre questions essentielles à se poser. Il reste encore une dernière question à laquelle vous devriez réfléchir avant de lancer une marketplace de services :

5. De quelles fonctionnalités essentielles ai-je vraiment besoin ? 

Avec le lancement de plus de 150 marketplaces, nous avons vu de nombreux de clients désireux d’équiper leur plateforme de services d’un large éventail de fonctionnalités. Cependant, voir trop grand trop tôt peut faire obstacle au projet, construire des fonctionnalités non essentielles sur une plateforme pouvant être synonyme de perte de temps et de budget. C’est pourquoi, chez Cocolabs, nous nous concentrons sur ce qui est vraiment important pour votre entreprise.

Nous vous accompagnons dans la création d’un minimum viable product qui vous donnera un aperçu de ce qui est essentiel pour le succès de votre marketplace de services.

Il existe bien sûr d’autres éléments à prendre en compte lors du lancement d’une marketplace, mais il s’agit là d’une liste succincte sur les principales questions avant de lancer une marketplace de services. Pour en savoir plus et monter votre projet de marketplace de services, contactez notre équipe.